numéro 2
Edito
C’est toujours délicat, un numéro 2.
Pour le premier, on sait qu’on peut compter sur l’effet desurprise, la nouveauté. Pour le deuxième, il s’agit d’être à lahauteur des promesses et de l’enthousiasme générés.
Car, oui, la naissance d’Apologie Magazine en juin derniera été source d’enthousiasme, si l’on en croit vos retourset l’accueil réservé à notre bébé. Nous pensions, en toute subjectivité bien sûr, tenir quelque chose avec cet objet imprimé non identifié (« un magazine ? mais on dirait aussi un livre ! quoi ? gratuit ? vraiment ? ») et les histoires que nous voulions raconter. Vos commentaires et vos réactions nous poussent à creuser notre sillon et continuer l’aventure.
C’est toujours délicat, un numéro 2.
C’est comme le deuxième, dans une fratrie. On va forcément le comparer à l’aîné de la famille. Et malgré ça, il faudra qu’il trouve sa voie, qu’il trace sa route, qu’il développe sa singularité, tout en assumant son héritage.
C’est toujours délicat, un numéro 2.
C’est un peu comme au rugby, quand on vient de marquer un essai. Il s’agit maintenant de ne pas trembler et de le transformer. Si l’on ne parvient pas à envoyer la balle bien haut entre les poteaux, ça gâche un peu le plaisir.
C’est toujours délicat, un numéro 2.
Et en même temps… QUEL PIED !!!! Pardon, l’expression est triviale, mais franchement, on n’en a pas trouvé d’autre pour traduire notre sentiment. Merci à nos annonceurs, donc, de nous suivre dans cette aventure. Ce sont eux qui vous offrent ce numéro, ne l’oublions pas.
Merci aux photographes de nous faire confiance et de nous confier ainsi l’exposition de leurs créations.
Merci à nos partenaires distributeurs – boutiques, musées, galeries d’art, restaurants, bars, hôtels – de nous permettre de diffuser notre magazine.
Merci à vous, lecteurs, de nous lire et de soutenir notre projet comme vous le faites.
Nous espérons sincèrement que ce numéro 2 sera à la hauteur de vos attentes, et que vous prendrez autant de plaisir à le feuilleter que nous en avons eu à le concocter.
Un numéro, c’est un coup d’essai. Deux numéros, c’est déjà le début d’une série.
SOMMAIRE